Lundi 5 juin 2017 : Valladolid et Ek Balam

Antoine me propose d’aller prendre notre desayuno au marché. C’est à 10 minutes de marche, le soleil est très chaud à 9h..

Ce petit tour au marché est un aspect important de la vie des Mexicains. On y prends des tacos pour quelques pesos et des jus de fruits frais.

Nous allons ensuite au Cenote imprononçable de Xkenken quelques kilomètres après la sortie. Ce sera notre séquence Cenotes souterrains. C’est vraiment un truc à faire de se baigner au milieu des stalactites et des poissons chats. L’eau est fraîche mais pas froide, elle est claire mais on ne voit pas bien même avec un masque.
Nous terminons par un lait de coco à la paille dans son fruit. . C’est autre chose qu’un coca 😉

Nous déjeunons sur la route à Temozon avant de rejoindre le site d’ek balam, à 50km au nord de Valladolid. Nous dégustons un excellent Ceviche. Un plat très frais à base de fruits de mer, de tomates et d’oignons.

Ek Balam est un site qui a été retrouvé envahi par la jungle plus tardivement que d’autres grands sites, dans les années 60.
Il nous a beaucoup plu d’une part car l’atmosphère y est spécialement paisibles et verdoyante, comme un jardin où cohabitent harmonieusement les pierres, les arbres et de magnifiques oiseaux bleus à longues queues tout droit sortis d’un Walt Disney.
Antoine ne résiste pas à sauter d’un bâtiment à l’autre à 6 ou 8m au dessus du sol. Ce n’est pas très sérieux mais je comprends le plaisir qu’il y trouve.
D’autre part il y a un immense bâtiment sur les hauteurs duquel on trouve un temple dont la façade de stuc est bien restaurée. On m’a dit qu’elle était d’origine ce dont je ne crois pas un mot.. et en même temps je ne sais pas comment on a pu la refaire sans l’originale. Nous reverrons une réplique parfaite de cette façade au musée Maya de Mérida.

Nous passons près de deux heures à arpenter ce site et à prendre quelques belles photos avant de reprendre la route direction Chichen Itza. Il se mets à tomber de véritables torrents d’eau et cela dur jusqu’à notre arrivée. Les vélos et les motos ne peuvent plus rouler. En voiture c’est impressionnant et nous découvrons que la voie de gauche de la route payante que nous empruntons évacue bien mieux l’eau que celle de droite.

A Chichen Itza la zone hôtelière est étonnement désertée par les touristes. Il y a juste deux jeunes dans notre immense et glauque motel que nous ne recommandons pas spécialement (Pyramide Inn). Ils devaient camper mais acceptent une chambre à petit prix tant la pluie intense n’est pas motivante pour passer la nuit sous la tente.

Pour dîner nous nous rendons dans un autre hôtel. Ici, dans la ville de Pisté qui joute le site archéologique de Chichen Itaz, tout semble abandonné ou presque. Voilà qui contraste avec les milliers de touristes que nous côtoierons le lendemain sur le site.