Dimanche 4 juin 2017 – Tulum et Coba

Le jardin de Frida révèle ses charmes au matin. Le jardin lui même avec sa végétation tropicale et un joli panneau sur chaque arbre pour savoir leur nom …. que je n’ai malheureusement pas retenus… j’aime bien la déco alternative des pièce à vivre. Le petit dej “occidental” est pris à l’intérieur. Je goutte une crème chocolat banane en guise de confiture.. pas mal.

 

 

 

A 8h30 nous arrivons sur les ruines de Tulum pour être avant la foule. C’est notre premier site Maya. Le cadre en bord de mer est splendide et l’espace en contrebas tout en pelouse laisse imaginer une certaine douceur de vivre. Nous passons deux heures en promenade sur place sans guide. Première rencontre aussi avec les Dieu Maya.

 

 

 

Nous retournons alors dans Tulum où j’espère trouver une messe dominicale mais j’arrive après la bataille. On se nourrit de pastèques et d’ananas coupés en morceaux avec du citron vert. Un régal.

Nous rejoignons alors au sud de Tulum deux Cenotes à ciel ouvert. Ce sont avant tout des lieux de baignade en eau douce avec un droit d’entrée. La jungle autour leur donne un charme particulier. Nous y restons une bonne heure. Il aurait pu être sympa de venir y pique-niquer.
Mais l’aventure continue et nous quittons la riviera Maya pour nous enfoncer dans les terres du Yucatan et rejoindre le site de Coba.

De part et d’autre de la route il n’y a que la jungle totalement impraticable et de temps à autre une bicoque ou un ranch qui se devine derrière les branches après un court chemin. Ces trouées rectilignes se retrouveront presque partout sur la péninsule.

Après 45′ de route nous rejoignons Coba et son joli lac. Je décide de m’y séparer du reste de mon comté dont le doux parfum est un peu trop puissant. Nous nous substantons de plats régionaux Maya le Chuc Poc .. en gros un émincé de filet mignon, avant de rejoindre l’entrée des ruines avec comme “narthex” une kyrielle de boutiques de souvenirs. Je trouve que c’est un très bel artisanat : les pierres en forme de tortue, de masques, de crânes, les dessins sur peau de cerfs, les tissages… on est loin du 100% chinois même si je suis curieux de connaître les circuits de tout cela.

 

Coba est un site intéressant avec un premier espace imposant comprenant une pyramide, quelques temples et l’un des plus jolis terrains de jeu de balles qui nous sera donné de voir.
Pour parcourir la suite des ruines on vous propose de continuer en pousse-pousse ou de prendre des vélos. Nous choisissons cette seconde option qui c’est révélée très agréable. Nous pédalons sur ces chemins forestiers et passons d’un temple à l’autre, chacun ayant son charme. Le point d’orgue est la grande pyramide sur laquelle nous grimpons avec bonheur et un peu de sueur. Une gageure de monter ces 150 marches assez verticales pour les nombreuses personnes en surpoids qui nous entourent. Pour les mayas il fallait éprouver un effort pour se rapprocher des Dieus.

De retour au narthex commercial nous achetons quelques pierres. Je ne sais pas si c’était le meilleur endroit pour acheter et négocier, il est probable qu’à Chichen Itza j’aurais pu avoir de meilleurs tarifs, et dans certaines boutiques de Merida j’aurais eu le sentiment d’un circuit commercial plus équitable, mais ceci n’est peut-être qu’une impression. En tout cas ce que j’ai rapporté me plait beaucoup et le prix était très raisonnable.

 

Nous reprenons la route pour Valladolid. C’est une petite ville de 80.000 habitants. L’architecture du centre est coloniale mais en réalité il n’y a pas eu de réel brassage ici. Voir quelques mots sur Valladolid ici.

Je suis allé à la messe le soir, c’était blindé, festif et un peu long pour moi qui ne parle pas l’espagnol. Dans l’église j’étais le seul blanc au milieu des Mayas y compris bien sûr le prêtre et ses assistants. On sent un catholicisme populaire très actif dans la vie sociale comme on peut l’imaginer en France dans les années du baby-boom.

Sinon notre hôtel la Aurora était parfait et le restaurant Conato 1910, lieu historique du rassemblement des révolutionnaires mexicains  (Revolution qui a commencée en 1910)? Deux bons coups de coeur.

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