Sizal – Hamacs et Sombreros

Le hamac est ici bien plus que du folklore. Dans la capitale régionale Merida il paraît que 80% des habitants dorment dedans ! Vieux comme jeune. Nous sommes ici dans le centre mondial du hamac !

Notre guide Guillermo à Chichen Itza a été le premier a nous en parler.
Il explique que pour bien y dormir il faut 4m50 entre les deux crochets qui doivent être à 1m80 de hauteur, et qu’il faut se placer en diagonale. Dans ce cas il parait que crst excellent pour le sommeil comme pour le dos. J’ai pas demandé s’il y avait des hamacs doubles … Mais nous avons découvert à Merida qu’il y a des hamacs matrimoniaux et d’autres. .. familiaux. Et d’ailleurs on nous recommande les doubles pour dormir seul et les familiaux pour deux histoires d’avoir un peu plus de place…
A Cozumel on s’était bien demandé à quoi pouvait bien servir les crochets impressionnants sur le mur dans notre chambre … C’était pourtant simple.
Mais ce qui essentiel c’est la qualitè du hamac. Il y en a au moins trois sortes : le premier en coton. C’est surtout décoratif car peu résistant. Le second plus classique en fibre synthétique. Il est solide mais peu confortable pour un usage réel. Et enfin le must, le hamac en fibres naturelle mélangées Sisal et coton. Le Sisal est hyper résistant, 10 fois plus que le nylon. Le coton le rend doux. La forme du tissage est essentielle aussi. Les fils doivent être assemblés par trois pour se resserrer quand on est dans le hamac….

Mais revenons sur le sisal. J’ignorais tout de cette fibre issue d’un agave spécifique (une sorte de cactus). Il est possible que cette fibre aux nombreuses vertus qui a fait la richesse des colons au 20ème siècle retrouve un avenir dans une logique de développement durable.

Vous pouvez déjà vous laisser séduire par les sombrero de style Panama fait 100% en sisal. Ils sont beaux, légers, anti transpirants et très résistants. .. beaucoup plus chers que ceux fait en Chine en nylon que l’on ne manquera pas de vous proposer pour 1 ou 2$us. Ici il faut compter autour de 1200 pesos après négociation mais vous faite travailler l’industrie locale à 100%.

Surtout si vous choisissez le magasin de. .. celui-ci a été donné par son ancienne propriétaire à une coopérative d’artisans mayas. Elle fait vivre 20 familles. A côté la plupart des magasins appartiennent paraît il à de riches commerçants libanais…